MORT ORCHESTREE.
Ce jour là dans la révolution tu es tombé,
Un trou rouge au front tu t’es affalé,
Tu es passé de vie à trépas,
En un instant tu es parti dans l’au-delà,
Tu étais si jeune encore,
Pour rejoindre tous ces morts,
Qui dans cette morgue allongés,
Attendaient d’être identifiés.
Ton corps inerte visage figé,
Cheveux noirs, lèvres crispées,
Bel adolescent tu t’en es allé,
Quittant les tiens de toi privé.
Un dictateur aujourd’hui avait juré,
Que dans ton pays rien ne serait cédé,
Et parmi les hommes plein de ténacité,
Tu n’avais pas hésité à avancer.
Dans ces meurtriers événements,
Des jeunes gens avançaient hardiment,
Prêts pour leur pays à perdre la vie,
Pour pouvoir accéder à leurs envies,
Hélas ! Hélas ! Pauvre mère,
Qui se penchera sur ta dépouille,
Le coeur complètement déchiré,
Par la perte de cet enfant aimé.
Tu pourras alors reposer,
Sur ta terre ancestrale,
Eloigné de ces crimes orchestrés,
Par des hommes dénaturés.
Les générations futures connaîtront,
L’histoire montrera cette corruption,
Qui le Maghreb a marqué,
En 2011 par des démons enragés.
Claire.
Ecrit et publié par Claire le 22 Février 2011. Cette poésie a été inspirée par les événements intervenus ces derniers jours en Lybie.