ELLES ET NOUS
NOUS.
Sur la plage,
Homme statique,
Allongé sur le dos, idéal,
Qu’y-a-t-il de plus fatal,
Tel Adonis en somme,
Qui se prélasse icône,
Et s’étire tel un fauve,
Sur le sable regard farouche,
Il se lève enfin,
Et court vers la mer marin,
Nage, monte sur son bateau,
Trop beau !
Muscles saillants,
C’est fascinant,
Dieu de la mer certain,
Tel Neptune serein.
ELLES.
Sur le dos tu sembles rêver,
A tout ce qui t’entoure libérée,
Tu cambres le creux de tes reins,
Et semble découvrir un chemin,
Pendant que le soleil te chauffe la peau,
Et te fait apparaître ambrée c’est beau,
Puis tu te lèves comme sculptée,
Dans les plus belles pierres et admirée,
Et alors telle un elfe,
Tu pars dans l’eau et plonge,
Et là tu sembles glisser,
Pars vers le large, abandonnée.
Claire.
Ecrit et publié par Claire le 15 Octobre 2010.