LE LAC.
Arrivée au bord du lac,
J’admirais les sapins autour en masse,
Et je me suis laissée,
Envahir par le parfum des jonquilles étalées,
Dans un champ à côté,
Où il fallait obligatoirement passer,
Puis j’ai laissé partir mon âme,
Qui rejoignit les eaux planes,
Retenues là,
Depuis des siècles en l’état,
J’ai laissé ma main glisser,
Faisant la surface onduler,
Le calme était présent,
Et j’oubliais tout sentiment,
Les montagnes autour se reflétaient,
Dans les eaux qui de leur image s’emparaient,
Plus aucun bruit n’était présent,
Et le ciel m’entourait calmement,
Me faisant oublier les tracas,
Qui accompagnent la vie ici-bas.
Claire.
Ecrit et publié par Claire le 15 Juin 2010.