Covid 19
COVID 19
Lorsque tu es arrivé,
Tu as créé,
La panique,
Un affolement sans limite.
Nous étions loin de nous imaginer,
Qu’un tel virus puisse se développer,
Confinés dans nos appartements, nos maisons,
Nous n’avons pas trouvé d’autres solutions,
Pour nous évader, nous avons fait du ménage,
Du jardinage,des travaux de peinture,
Nous sommes restés loin de nos familles,
De nos amis,
Puis petit à petit nous avons essayé,
De reprendre nos vies en essayant d’oublier,
Nous avons des êtres chers perdus,
Qui par le covid ont été vaincus,
Sans distinction de classe,
De couleur, de race,
Nous étions tous égaux,
A combattre ce fléau,
Nous avons trouvé des médicaments, des vaccins,
Qui sauveront beaucoup de vie demain.
Nous avons constaté la solidarité,
Des médecins, des infirmières dévoués,
Des gestes d’amour ont été donnés,
Pour aider son prochain handicapé,
Par l’âge, la vieillesse,
Tout ce qui conduit à la détresse,
La société a pu s’unir,
En recréant un avenir…
Ecrit et publié par Claire le 09 Avril 2021.
Claire ne pouvait pas ne pas parler de ce fléau appelé Covid 19, qui bouleverse le monde où nous vivons.
NOSTALGIE
La pièce est éclairée,
D’une lumière tamisée,
La nuit l’a imprégnée,
De ses ombres et nuées,
Et sur la table posée,
Je couche mes pensées,
Sur les lignes d’un cahier,
Qui se trouve presque entier,
Je me sens chavirée,
Par toutes sortes d’idées,
Fragmentées,
Irréelles,
Rêvées,
Rescapées…
Ecrit et publié par Claire le 02 Juin 2019.
LOUIS DUHEC.
Sur ces photos nous retrouvons Louis Duhec dans son atelier à Malakoff : Les statues et bustes d’ Anatole France , d’ Emile Roux, de Gustave flaubert 1-2-3 , d’Héracles et le Centaure, La Jeanne d’Arc et l’étendard 1-2,Joseph locke 1-2,3, une statue 1-2, Héracles et le Centaure, La jeanne D’Arc et l’étendard, Hector Malot.( Cliquez sur les photos pour les agrandir.)
LOUIS DUHEC, mouleur statuaire et sculpteur,
Louis Félix Duhec naît 19 mars 1888 à Gentilly (94), d’un père Maréchal Ferrant Emile Gustave Duhec né le 26 Septembre 1861 et d’une mère Marie Augustine Christine Tincelin née le 26 mai 1865, couturière. Il épouse le 31 mai 1913 Suzanne, Anna, Lucie Amfreville née le 25 janvier 1898 à Paris 13ème, décédée le 15 janvier 1991.Louis Duhec décède le 26 avril 1957 à Bagneux (92) où il résidait alors.
Il ouvre un atelier 32 rue Raspail à Malakoff (92) en tant que Mouleur statuaire. Il est reçu Meilleur ouvrier de France et est titulaire des Palmes académiques. Il apprend à reproduire les statues en bronze.
Il travaille comme sculpteur et également pour et avec d’autres sculpteurs et reproduit leurs oeuvres en plâtre, ciment pierre et bronze, comme : Antoine Bourdelle (1861-1929), Aristide Maillol(1861-1944), Auguste Rodin (1840-1917), Georges Guyot (1885-1973) sculpteur animalier qui lui dédicace en tant qu’ami une de ses oeuvres au fusain, Emmanuel Frémiet (1824-1910), Arno Breker sculpteur allemand (1900-1991) etc…
Il travaille pour des musées comme le Musée de l’homme à Paris, au château de Versailles où il restaure des statues comme le bassin de Neptune, en résidant sur place;
Il est appelé par André Marie, Ministre et Maire de Barentin de 1945 à 1974, pour participer à l’élaboration d’un musée dans la rue (bustes et statues) dont ce dernier fut le fondateur. Je cite : » La contemplation du Beau commande la pratique du Bien. » André Marie veut que l’art soit accessible à tous.
Louis Duhec y sculpte Jules Ferry. Il se déplace en Angleterre pour reproduire la statue de Joseph Locke du sculpteur Marochetti : Joseph Locke est ingénieur et constructeur du viaduc de Barentin. ( voir photos dans son atelier).
Il reproduit également de nombreuses statues et bustes dont :
- Anatole France d’Antoine Bourdelle,( voir photo dans son atelier).
- Emile Roux : professeur qui travaillait au côté de Louis Pasteur de René Pajot,( voir Photo dans son atelier).
- Hector Malot : buste en ciment pierre d’Henri Chapu,( voir photo dans son atelier).
- la statue de la Jeanne d’Arc à l’étendard d’Antoine Bourdelle,( voir photos dans son atelier).
- la statue de Gustave Flaubert du sculpteur Bernstamm. ( voir photos dans son atelier).
Il consacre toute sa vie à l’art. Il meurt à Bagneux des suites de ses blessures de guerre.
Ecrit et publié par Claire le 20 Mai 2019. Très heureuse d’avoir écrit ce texte d’un grand père par alliance. Je suis fière qu’il puisse être reconnu pour le travail fantastique qu’il a fait en tant qu’amoureux de l’art, en nous transmettant par cet amour, la Beauté. Je regrette encore de manquer d’autres éléments pour l’écrire mais qui figurent sur le journal qu’il tenait concernant son travail et son partage avec d’autres artistes. .
Feu, sang, violence.
Pourquoi toute cette violence,
Dans un monde qui se délétère ?
Pourquoi toutes ces guerres
Qui ne font qu’exacerber la haine ?
Pourquoi l’homme sans cesse
Cherche à blesser avec bassesse ?
Pourquoi devoir s’exiler
D’un pays qui ne sait plus donner ?
Il y a tant d’amour à distribuer
Tant de sollicitude à apporter
Aimez vous les uns les autres !
Apprenez à vous connaître !
Au lieu de cracher
Sur l’humanité !
Oubliez les monstres,
Laissez vagabonder vos âmes,
Vers un monde de l’harmonie,
Que le néant sans cesse défie !
Ecrit et publié par Claire le 19 Janvier 2018.
L’exilé.
Loin de son monde il erre,
Les années passent et se ressemblent,
Il attend tout de cette terre d’accueil contraint,
Ce ne sera pas pour demain…
A force d’errements multiples,
Dans la compréhension, la sollicitude,
Mais aussi l’adversité et la déconfiture,
Après de longues souffrances,
Un accueil mitigé,
Une étoile est née,
L’obscurité s’est dissipée,
La lumière s’est manifestée,
Un sourire enfin,
Illumine son chemin,
Mais même s’il refait sa vie ici,
Il gardera toujours dans son coeur son pays,
Qui a fait de lui un temps un égaré,
En l’obligeant à s’évader,
Il restera un enfant du soleil,
Et chaque matin il fera merveille.
Ecrit et publié par Claire le 05 Avril 2017.
LE CHAT.
Allongé sous le soleil d’été,
Tu clignes des yeux comme envoûté,
Par la chaleur qui t’enivre,
Tu somnoles,
Et tu sembles attendre l’extase,
En pressant de ta patte la griffe,
Puis indolent tu as glissé,
Dans un sommeil improvisé…
Tu te laisses caresser à loisir,
Et tu t’enivres de ce parfum plaisir…
A la douceur de ta fourrure,
De ses doigts parcourue,
Par ta maîtresse qui a sombré,
Dans une complicité partagée,
En cet instant privilégié,
Tout est symbiose et volupté…
Ecrit et publié par Claire le 23 Février 2016.
SUPPLIQUE D’UN TREPASSE.
Pourquoi as-tu volé ma vie?
Pourquoi fais-tu la fête?
Es-tu au-dessus de la loi,
Pour croire en ta bonne foi?
Ton dieu pourrait-il demander,
De supprimer une vie qu’il a créée ?
Pourquoi as-tu volé ma vie?
Dans la violence qui t’assouvit,
Es-tu robot ici ,
Dans tout ce que tu anéantis?
Il y a pourtant de belles actions,
A faire dans les nations.
Pourquoi toute cette violence ?
Et toute cette décadence?
Crois-tu qu’en agissant ainsi,
Tu marqueras les esprits?
La vie est trop précieuse,
Et peut-être merveilleuse.
Pourquoi te distinguer?
Et croire que tu es né,
Pour une telle destinée?
Tu es endoctriné,
Tes actes ne t’appartiennent plus,
Tu es un détenu.
Tu crois au paradis?
Dans ta vengeance ici?
Qu’à ta mort des houris
Combleront tes envies,
Crois-tu qu’Allah regardera,
Sans le condamner ton trépas.
L’histoire ne gardera,
Et sans distinction verra,
Que l’être dérivant,
Qui dans la folie entrant,
A perdu la raison,
De toutes les façons.
Pourquoi as tu volé ma vie?
Pour des pulsions destructrices,
Et n’être qu’un condamné,
Pour toute l’éternité…
Publié par Claire le 23 Février 2016. Ce poème a été écrit, comme inspiré par l’au delà, lors des attentats de 2015.